Message des Anciens Cathares
Bonjour,
Nous sommes ceux qui avons vécu certaines incarnations que vous avez nommées Cathares.
Nous avions placé notre foi en la Lumière, en l'Amour, et en la Fraternité.
Car oui, c'était bien ces valeurs de fraternité qui, au fond, nous différenciaient le plus des autres. Nous étions, véritablement, différents, installés en communautés de famille, et de familles de familles. Certains venaient à nous, seuls, et nos portes étaient alors grandes ouvertes.
Nous avions en notre possession certains manuscrits anciens, mais ceux-là n'étaient que des portes permettant d'ouvrir certains espaces nouveaux à l'intérieur de nous. Dans ces espaces, nous avons beaucoup plongé, et beaucoup en est ressorti. Beaucoup de connaissances nous sont venues, que nous ne possédions pas au début de notre histoire.
Nous savions qu'à l'intérieur de chacun d'entre nous brillait cette étincelle de lumière divine, et nous avions à cœur de la rallumer. Pour certains, cela était facile, pour d'autres il a fallu beaucoup plonger, pour trouver une bougie éteinte, et beaucoup chercher une façon de faire parvenir le Feu Sacré et de rallumer la flamme de vie au milieu des ténèbres.
Mais nous avons réussi. Lorsque qu'un seul avait allumé son étincelle divine, alors il diffusait, il projetait autour de lui un amour et une lumière chaude et contagieuse, comme si la beauté ne pouvait se satisfaire de la solitude.
Nous savions en effet que seuls, nous ne pouvions rien, aussi avons-nous bâti ces communautés, à partir de la terre et sur la Terre. Chaque matin, lorsque nous nous levions, nous nous regardions, et nous savions que cette journée allait être une quête, une nouvelle quête de savoir, de connaissance, d'amour en nous.
Par la connaissance du corps physiques et de ses réseaux énergétiques, par les ablutions, par notre façon de vivre et de nous nourrir, nous vivions mieux et plus que la plupart de ceux du dehors. Cela était effrayant pour certains. Nous avions ainsi prêté le serment de ne pas nous nourrir de cadavres ou de déchets organiques humains ou animaux.
Lorsque nous nous déplacions, nous nous trouvions pourtant souvent en terres amies. Certains n'avaient pas la foi, la capacité ou la volonté pour nous rejoindre dans les communautés, mais nous soutenaient. Pour d'autres, cela était plus difficile.
Nos portes restaient grandes ouvertes, et nous avons accueilli beaucoup. Certains d'entre nous, malheureusement, se sont lassés de ce que nous offrions, et ont cherché des nourritures différentes à l'intérieur des communautés. Ces hommes, nous ne les avons pas jugés, nous n'avons pas jugé leur humanité mais leur comportement, répréhensible suivant nos valeurs. Nous les avons gardés avec nous. Peut-être cela était-il une erreur. Nous voulions les guérir. Cela fut l'excuse prise pour nous attaquer.
Nous vénérions Marie, la pureté, la blancheur, la Neige. La Colombe nous accompagnait. La paix et l'harmonie étaient omniprésentes.
Te souviens-tu, Aude, comme il était doux de se regarder, simplement, et de laisser passer cet amour à travers un sourire de complicité calme et tranquille, comme il était doux de poser une main sur un visage, un cœur vibrant d'Amour ? La fraternité n'était pas un vain mot entre nous. Certains d'entre nous sont restés sur les lieux ou nous avons vécus. D'autres se déplacent pour apporter la lumière dans le cœur humain.
Nous avions développé des connaissances très précises sur le corps humain, ses réseaux énergétiques, ses systèmes lymphatiques et hormonaux. Cela, si vous le souhaitez, nous pouvons vous le transmettre. Nous pouvons vous aider à construire des temples qui mettent en œuvre le potentiel immense du cœur humain. Car c'est là que nous avons cherché, plus que dans les écrits anciens. C'est de là que nous avons reçu sagesse et connaissance.
Nous pouvons vous aider à construire des communautés humaines fraternelles, respectant la Vie, le Sacré et la Beauté.
C'est l’œuvre principale que nous avions créée. Nous sommes heureux de voir que les temps sont arrivés, que les temps sont propices à cela. Car, voyez-vous, même si nous sommes maintenant hors du temps, nous avons été incarnés, nous savons donc ce que c'est que de vivre sur une ligne de temps, que de sentir l'impatience, et de temps en temps, à votre contact, nous ressentons encore ces choses.
Nous quittons
Soyez remerciés
Soyez tous bénis.
