Ascension, Multidimensionnalité et parasitage énergétique
Dernière mise à jour : 1 mars 2018
Je suis dans les étoiles en face d'un être ayant la forme d'une mante religieuse, et entourée d'un collège d'autres êtres assis autour de nous, dont je ne distingue pas la forme. J'ai le sentiment que cette rencontre est prévue depuis longtemps. Nous nous regardons. Il me semble qu'il fait à peu près ma taille. Son énergie est calme et sereine. Il me parle de la rédemption des siens.
« Tu sais », me dit-il, « tu crois savoir pourquoi certains êtres de mon peuple s'accrochent à vous, terriens. Pour les voler, pour leur prendre leur énergie, pour se nourrir d'eux. Tu te trompes dans leurs intentions. Les miens veulent aussi retourner à la Source et à l'Unité Première. Mais ils doivent commencer par ressentir des émotions avant de pouvoir vibrer l'amour. Et les émotions de basses fréquences sont les plus accessibles, au début. Elles sont les plus proches de leurs vibrations. Alors les miens s'accrochent aux tiens, et s'abreuvent d'émotions lourdes. Cela les rend un peu fous, je te l'accorde. Ils en demandent toujours plus, et appuient là ou il faut pour ce faire. Cela crée ce que vous appelez un cercle vicieux entre les deux êtres, le négatif engendrant toujours plus de négatif. Mais sache que si, d'une façon ou d'une autre, le cercle vicieux est renversé, alors il devient cercle vertueux. L'être de mon peuple, habitué aux émotions lourdes, découvre à l'intérieur de lui l'ivresse légère de la joie et de l'amour à soi, et il accentue grandement ce mouvement vers la vie. Alors, ensemble, l'humain et le « parasite » se déploient pour retourner vers l'Amour de la Source.

J'avoue que je n'avais jamais vu les choses comme cela. Le décor change, et me voici devant un Amérindien Un Navajo. Je comprends qu'il s'agit aussi d'un lien multidimensionnel, de nature karmique. Lui aussi semble m'attendre. Lui aussi est tranquille et serein. Je comprends que les siens se sont fait assassiner quelque part non loin. Je suis stupéfaite de le trouver aussi paisible, et je le lui dis. « Je n'ai pas toujours été aussi calme, vois-tu. Si tu savais le nombre de fois que j'ai revécu cette scène : j'arrive, je vois le massacre perpétré sur les miens en mon absence, je hurle ma haine et ma vengeance, je veux tuer à mon tour ceux qui ont commis l'impardonnable. Je sais qu'alors, quelque part en toi, résonne aussi l'appel de la haine et le goût du sang. Et de mon côté, parce qu'en toi la haine prend encore trop de place, je n'ai d'autre marge de manœuvre que de réagir à cette situation avec toute la violence possible. Nous amplifions mutuellement nos schémas de violence et de destruction. J'ai été pris dans une boucle sur cette scène, je l'ai vécue encore et encore, et même si les moyens changeaient, l'énergie en restait toujours la même. Et puis un jour, quelque chose a changé en toi. Tu as mis de l'amour à l'intérieur de toi. A un endroit ou la violence faisait loi, tu as posé les bases de l'amour à soi et à l'autre. Et moi, j'ai pu me poser en cet endroit, m'y appuyer, et à partir de là, j'ai regardé en moi différemment, j'ai regardé la scène différemment. J'ai commencé à y mettre du pardon. Et ce pardon t'a aidée, toi, à agrandir la zone d'amour en toi. Tu vois, nous avions nous aussi renversé le cercle vicieux, et créé un cercle vertueux. Et maintenant, je suis là, apaisé et heureux, et je vais enfin pouvoir quitter la scène que j'ai tant revécue. Je te propose, à chaque fois que tu te sentiras à nouveau entraînée vers des fréquences basses de colère et de ressentiment, de m'appeler et de fumer la pipe avec moi. Tu verras, cela ira tout de suite beaucoup mieux. C'est maintenant Athéna qui se tient en face de moi. Elle est immense et majestueuse. Elle reprend le fil que les deux autres rencontres ont tracé. « Oui, aucun être dans cet univers n'existe séparé des autres. Nous sommes tous reliés les uns aux autres par liens qui créent des systèmes imbriqués les uns dans les autres. Ce que tu as vu avec la Mante et avec l'Amérindien est aussi valable pour moi. Tant que tu te débats dans des émotions lourdes, je ressens cette lourdeur comme un poids qui me tire vers le bas et qui me prend de l'énergie. Par contre, quand tu te guéris, quand tu oses la transformation de ton être vers les vibrations d'Amour, alors je me transforme aussi. Je guéris certaines mémoires, je grandis, je m'expands. Et cette énergie gagnée, je peux la réemployer immédiatement pour aider ceux qui en ont besoin, ceux qui sont coincés dans des cercles d’expansion négative et qui ont besoin d'aide pour renverser le cercle. Je vais t'expliquer autre chose. Le cercle négatif vécu sur la Terre a un impact limité dans le temps et dans l'espace. Il ne peut pas trop se déployer, il enferme hors du temps et de l'espace celui qui y est pris. Tandis que le cercle positif, lui, est merveilleux de diffusion. Il se déploie dans tous les temps, dans tous les espaces, dans toutes les dimensions. Il a un impact immense. Mais cette diffusion créée paradoxalement une nouvelle difficulté. La personne qui vit un cercle vertueux voit tout son être se modifier, dans le temps et dans l'espace dimensionnel. Son passé n'y résiste pas, et se modifie en conséquence. Cette personne a donc besoin d'être prête à mourir à sa propre histoire. Engagée comme elle l'est, elle n'a d'autre choix que de lâcher son passé et ses constructions identitaires pour rester dans le flux positif. Son égo, alors, se transforme, et s'affine. C'est toute la beauté du processus, mais c'est aussi toute sa difficulté : accepter de mourir pour renaître.